Le contrat d’assurance-vie, qui permet d’épargner ou de valoriser un capital existant offre également souplesse et disponibilité tout en répondant à de nombreux objectifs. Il peut ainsi se révéler pertinent pour financer un projet à moyen terme, préparer la retraite ou anticiper la transmission du patrimoine par exemple. Il est généralement utilisé comme un produit d’épargne à moyen ou long terme.
Placement plébiscité par les français, l'assurance vie représente près de 40% de l’épargne financière des ménages.
Ce succès s’explique notamment par des perspectives de rendement supérieures aux livrets d’épargne et par des avantages fiscaux et successoraux importants.
Diversification du patrimoine
Fonds en euros offrant une garantie de capital
Pas de plafond de versement
Disponibilité totale du capital à tout moment
Seule la part des intérêts compris dans le rachat est imposée en cas de retrait
Fiscalité des produits financiers attractive, notamment après 8 ans
Fiscalité successorale attractive
Placement à moyen ou long terme
Les frais d’entrée et de gestion peuvent s’avérer élevés
Imposable à l’IFI pour la valeur des unités de comptes investies en actifs immobiliers situés en France
Donation impossible de son vivant
Prélèvements sociaux retenus annuellement sur les fonds euros
L’assurance-vie, comment ça marche ?
L’assurance vie est un contrat par lequel l’assureur s’engage, en contrepartie du paiement de primes, à verser un capital ou une rente à l’assuré ou à ses bénéficiaires.
Lors de la mise en place, le souscripteur choisira donc le montant de son versement initial et éventuellement de ses versements programmés, la répartition de son épargne sur les supports proposés et désignera un bénéficiaire en cas de décès.
En cours de vie du contrat, vous pouvez effectuer des versements additionnels, réguliers ou non.
De la même manière, vous pouvez pratiquer des retraits ponctuels ou récupérer la totalité de votre épargne à tout moment, même s’il est fiscalement plus intéressant d’épargner pendant au moins 8 ans.
Vous avez aussi la possibilité à tout moment d’arbitrer les sommes placées entre les différents supports.
À l’issue du contrat, l’assuré ou ses bénéficiaires peuvent récupérer les sommes investies, augmentées des gains éventuels et diminuées des frais et des retraits qui ont été réalisés en cours de vie du contrat.
Le dénouement intervient à tout moment sur simple demande de rachat total ou au décès de l’assuré.
Le souscripteur signe le contrat, choisit ses caractéristiques et s’engage à régler les primes d’assurance. La prise d’effet du contrat est la date d’encaissement de la première prime par la compagnie d’assurances.
Le mineur ne peut pas souscrire seul un contrat d’assurance-vie. Ce sont ses administrateurs légaux qui doivent le souscrire et l’administrer au nom et pour le compte du mineur.
Le contrat peut être souscrit par plusieurs personnes (co-souscription) avec dénouement au premier ou au second décès.
L’assuré est la personne sur laquelle porte le risque assuré. Ainsi, le dénouement du contrat sera conditionné par le décès ou la survie de l’assuré.
La plupart du temps le souscripteur et l’assuré sont la même personne. Cependant, le souscripteur et l’assuré peuvent être deux personnes différentes. Dans ce cas, l’assuré doit donner son consentement par écrit. L’assuré ne peut pas être une personne morale.
Le bénéficiaire est la personne qui recueille la prestation définie au décès de l’assuré.
Lors de la conclusion du contrat, le souscripteur désigne librement le ou les bénéficiaires de son choix.
La désignation d’un bénéficiaire n’est pas obligatoire, mais elle présente un intérêt juridique et fiscal puisque le capital versé au bénéficiaire lors du décès de l’assuré ne fait pas partie de la succession et rend le contrat d’assurance insaisissable par les créanciers du souscripteur.
Le bénéficiaire peut être modifié à tout moment avant le dénouement du contrat.
Souscrire un contrat d’assurance-vie permet de valoriser son capital en diversifiant ses placements sur un large choix de supports allant des supports garantis à l’immobilier, en passant par des obligations ou des actions répondant à des thématiques de plus en plus diverses (sectorielles, géographiques, socialement responsables ou solidaires…).
L’assurance-vie est un placement idéal pour préparer sa retraite à son rythme et percevoir un revenu complémentaire faiblement fiscalisé. Les versements sont libres, tout comme les retraits. Les sommes versées restent disponibles en cas de besoin.
Investir dans l’immobilier à l’intérieur d’un contrat d’assurance vie est tout à fait possible et constitue d’ailleurs une excellente alternative au fonds euro devenu peu rémunérateur. De nombreux contrats proposent en effet cette possibilité via des SCI, SCPI ou OPCI constitués d’immobilier résidentiel, de commerce ou de bureau.
L’assurance-vie constitue un instrument efficace pour obtenir des revenus complémentaires immédiatement ou à terme au moyen de rachats partiels programmés ou sous forme de rente viagère, avec une fiscalité avantageuse et dégressive dans le temps.
L’assurance-vie est un instrument privilégié pour protéger ses proches et pallier les conséquences financières occasionnées par un décès, en permettant la transmission d’un capital à la personne de son choix en dehors de la succession et dans un cadre fiscal favorable.
Le contrat d’assurance-vie permet de se constituer un capital sur le long terme en bénéficiant d’une grande souplesse de gestion. Il est ainsi possible d’effectuer des versements ponctuels ou de manière programmée, de réaliser des arbitrages entre les différents placements ou d’opérer des retraits lorsque bon vous semble.
L’assurance-vie permet de transmettre un capital à des personnes dont le lien de parenté est éloigné ou inexistant (concubin, partenaire pacsé, neveux et nièces, tiers…) ou de transmettre à un héritier davantage que ce que les règles du droit civil n’autorisent, dans un cadre fiscal privilégié.
Le contrat d’assurance-vie offre l’opportunité d’investir sur un éventail de placements très diversifié tout en bénéficiant d’une fiscalité dégressive dans le temps et d’un cadre successoral avantageux.